Réservez un confÉrencier sur le sens au travail en quelques clics !

Il est important d’avoir un sens dans son travail, cela nous éloigne de la routine et donc de l’ennui, la quête de sens nous stimule et nous permet de nous épanouir davantage dans notre quotidien professionnel.

Les entreprises peuvent mesurer cet impact grâce à différents indicateurs, comme le taux de turn-over par exemple. Plus le taux est élevé, plus nous remarquons que les salariés ne trouvent pas de sens dans leur travail et finissent par quitter l’entreprise. Le taux d’absentéisme peut aussi être un indicateur : plus il est bas et plus les salariés sont présents et montrent leur envie de venir au travail.

Les bonnes relations professionnelles influencent fortement le sens que vous donnez au travail/La coopération amène à un équilibre qui joue sur le bien-être des salariés. Le fait d’avoir de bonnes discussions et une atmosphère positive amènent les collaborateurs à booster leur envie de s’impliquer dans leur travail. Cela contribue fortement à la quête de sens au travail car les équipes peuvent échanger sur les valeurs de l’entreprise et accroître le sentiment d’appartenance.

• Le confinement au moment de la crise sanitaire Covid 19 ainsi que le développement de nouveaux modes de vie professionnelle comme le télétravail ont eu un impact sur la quête de sens. 
• Les changements brusques d’objectifs et les transformations internes à l’entreprise qui génèrent de l’insécurité (par exemple, la mise en place d’un PSE).
• Des modes et des pratiques de management anxiogènes et oppressants comme le “management par le chiffre”, le “process management” ou le “micromanagement”. 1 / 3 des sondés pendant la Semaine de la Qualité de Vie au Travail (SQVT) estime être managés selon des pratiques incohérentes avec leurs valeurs.

De nouveaux concepts sont apparus pour désigner la perte de motivation et la crise du sens au travail. Parmi ces concepts, on retrouve: 

• Le “brown out” ou “baisse de tension” : un désintérêt manifeste pour l’activité professionnelle. Le “bore out” est proche et désigne un ennui manifeste au travail. 
• Le “quiet quitting” ou “démission silencieuse” consiste à ne plus s’investir plus que ce qui est demandé. C’est le strict minimum pour rester en poste. 
• Le “conscious quitting” ou “démission consciente” consiste à quitter son emploi parce que les valeurs de l’entreprise ne sont plus alignées avec les valeurs personnelles comme les démarches écologiques. 
• Les “bullshit jobs” ou “emplois inutiles”’ est un concept de l’anthropologue américain David Graeber pour désigner des métiers dénués de sens, avec des tâches souvent répétitives et lassantes. 

Les conséquences de cette perte de sens au travail sont le burn-out professionnel et l’accroissement des risques psychosociaux en entreprise (RPS).

Dans l’organisation du monde du travail telle que nous la connaissons aujourd’hui, plus d’un salarié se demande quelle est la finalité du labeur qu’il accomplit chaque jour. En effet, il devient plus compliqué d’apprécier les retombées de ce que l’on construit à l’ère de la bureaucratie et de la digitalisation des métiers, entre autres.

Si les générations précédentes s’étaient beaucoup plus accoutumées à l’idée de travailler « pour payer les factures » et surtout acquérir des biens matériels, une étude de Bloomberg révèle que les générations contemporaines et à venir sont bien plus à la recherche d’expériences, notamment de voyages et de tourisme. Ce constat se reflète dans leurs aspirations au travail, comme le révèle une enquête de Deloitte: plus de la moitié d’entre eux n’envisage pas de travailler avec des employeurs dont ils ne partagent pas l’éthique.

Ces données s’inscrivent donc dans l’optique de donner de la signification à leur carrière, bien au-delà de l’aspect financier et en adéquation avec leurs valeurs.